Pas d’accent. C’est le constat qui est le mien depuis que je suis, via les médias, la question du barrage de Sivens. Barrage, au demeurant, est un bien grand mot pour ce qui n’est en fait qu’une retenue d’eau d’un kilomètre et demi sur le Tescou mais j’y reviendrai. Sur cette seule phrase, on va me dire que je dévoile déjà mon opinion sur le sujet, dès l’introduction alors que je ne vais avoir de cesse de me vouloir prétendument neutre : non, même pas, lisez donc.
I – Un constat
Pas d’accent. Ce n’est pas un défaut rédhibitoire, il y a des gens estimables sans accent du Sud-Ouest, c’est même pour certaines de mes amies un atout charme supplémentaire. Mais s’agissant d’un projet d’envergure à peine locale, dont on attendrait qu’il oppose des gens du cru, l’on pouvait espérer que l’accent tarnais, qui n’a pas tout à fait disparu, parvienne pour une fois à passer le crible des médias.
Les CRS sont évidemment des fonctionnaires, mobiles, et en tout état de cause, ils sont muets. Leur expression est, disons, plutôt physique … Du côté de la militance écologique, le phrasé rhétorique comme le goût vestimentaire s’inscrivent nettement dans la lignée d’une internationale écologique, la même qui a investi l’Ariège dans les années 70 ou ultérieurement la vallée d’Aspe.
Je n’ai, à titre personnel, de sympathie immédiate, ni pour les uns, ni pour les autres. D’un côté, j’ai en horreur la violence policière, bien que je concède qu’il s’agisse là d’une des prérogatives de l’État dans le maintien de l’ordre. De l’autre côté, je suis incapable de la moindre empathie à l’endroit des « néos » à la sociologie politique adolescente, quand bien même je partagerais leur souci de protection de la Nature.
Bref, dans l’affaire de Sivens, je cherche les locaux, les premiers concernés, les aborigènes. J’ai donc scruté la moindre apparition de l’accent. Aucune chance qu’il ne débarque dans la bouche du conseiller général du Tarn chargé du dossier, qui parle un français politique policé, aussi bien pour justifier le projet que pour le suspendre, ce en quelques jours. Mais au détour d’un reportage radio, j’ai enfin entendu des gens du « Tar » : il s’agissait de l’un des agriculteurs qui localement aurait bénéficié du projet de retenue d’eau.
Ma lecture par l’accent est évidemment parcellaire et biaisée mais elle a au moins le mérite de replacer intuitivement la question dans un contexte. Du coup, pour me faire une opinion éclairée sur le sujet, qui passe outre les clichés dont je n’ai pas la prétention de croire que je n’y serais pas soumis, j’attends des réponses précises à des questions que je ne vois jamais posées.
II – Des questions
Mes questions sont les suivantes :
- Quelle est la structuration économique des exploitations agricoles bénéficiaires d’une retenue d’eau sur le Tescou ?
Je n’ai pas de données sur ce point. Mon intuition est que, conformément à ce qui se pratique dans le SO, il ne doit pas s’agir de grandes propriétés comme dans le Nord de la France. J’ai la sensation que les médias ne fouillent pas cette question par ignorance de la diversité agricole de la France.
Non pas d’ailleurs que cela changerait grand-chose à la légitimité du projet, sur laquelle je n’ai pas d’opinion, mais à tout le moins, cela permettrait d’échapper à des schèmes français tout « beaucerons » qui ne conçoivent les agriculteurs que comme d’importants céréaliers.
Au demeurant, je ne conteste pas les dérives locales céréalières. Elles sont réelles. Pas plus que je ne doute des collusions avec le monde politique, toujours très servile quand il s’agit d’aider les coopératives au rayonnement régional.
Reste que faire le procès de l’agriculture intensive par le bout de la chaîne, la construction d’une retenue d’eau, ne me semble pas très rationnel. Pour peu d’ailleurs que ladite agriculture soit véritablement intensive. Au demeurant, le maïs peut-il échapper à une relative intensivité de sa culture ? J’en doute.
- Pour quelle raison un projet somme toute banal, d’ampleur même modeste en comparaison d’autres réalisations, en tout état de cause foncièrement local, est-il devenu le point de ralliement de la militance écologique nationale ?
Je n’ai aucune donnée sur ce point non plus. Je suppute un travail de fond sur des années. J’ai vu chez moi la création du lac du Gabas, sur 213 ha, contre les maigres 42 ha projetés dans le Tarn pour le barrage de Sivens. Pourquoi le méga projet béarno-bigourdan est-il passé sans trop d’opposition quand le projet tarnais bloque ?
Il est probable qu’aux fins de mobiliser, la zone humide du Tescou ait eu plus d’importance que la vallée du Gabas qui serpentait dans un paysage de landes à touyas. Mais il est tout aussi probable que nous avons là l’action du hasard dans la cristallisation d’un conflit après Notre-Dame-des-Landes (qui n'a pas grand chose à voir).
En tout état de cause, on ne m’explique pas les raisons qui font que « Sivens » est devenu un emblème dans la mouvance écologiste.
- C’est quoi une zone humide ?
On m’en parle depuis une semaine maintenant, mais c’est quoi ? C’est pas humide une retenue d’eau ?
Je dis ça en plaisantant, mais à moitié seulement. Car en fait, la nature est plus forte que nous, elle sait réutiliser nos créations. Une retenue d’eau, c’est par exemple une invitation pour les oiseaux à venir y nidifier.
Les documents techniques préexistant à la déclaration d’utilité publique traitent fatalement de cette question, sous la forme d’un bilan coût-avantage. Telle espèce va pâtir que l’on noie une partie de la vallée, telle autre au contraire va se réinstaller. La législation est aujourd'hui suffisamment contraignante.
- Le tribunal administratif, anyone ?
Les recours ne sont certes pas suspensifs mais une collectivité ne s’engage pas à débuter les travaux si c’est attaqué en justice, du fait du risque de devoir tout remettre en état. Beaucoup d’actes peuvent s’attaquer devant le TA compétent, notamment la DUP. On en est où ? Ils ont attaqué ?
III – Mon avis
Bref, une fois de plus, je suis mal informé sur des points pourtant cruciaux du débat. Je ne parviens donc pas à me forger une opinion définitive même si sur certains points, j’ai des idées assez nettes :
- Contrairement à ce que l’on entend, il n’y a pas eu faillite de la démocratie, puisque le projet a fait l’objet d’un débat politique au sein de la seule institution légitime pour voter le projet en question, le conseil général.
La démocratie locale est une réalité, et ce n’est pas parce que ce qui est voté déplait qu’il faut s’asseoir dessus, quand bien même ainsi qu’exposé précédemment, l’on peut dénoncer certaines collusions.
Il y a dans la mouvance écologiste un substrat internationaliste, jamais loin du jacobinisme français. Je crois en sus que ladite mouvance communique très mal en singeant ce qui s’est fait dans les décennies précédentes, jusque dans les oripeaux les plus ridicules (un nouveau Larzac …).
Je pense que sont beaucoup plus efficaces des mouvements qui naissent de la base, au sein même des agriculteurs, comme on le constate au Pays Basque français où l’opposition à la Chambre d’Agriculture de Pau attise les passions et renforce le mouvement abertzale. Cela exige un travail sur plusieurs décennies, avec des précurseurs notamment, qu’il convient d’identifier pour les soutenir.
On dira : oui, certes, mais l’agriculteur tarnais est aliéné, il ne sait plus où sont ses intérêts. Soit, mais ce n’est certainement pas en le frustrant dans ce qui est un projet dont la finalité est avant tout sa subsistance qu’il pourra le comprendre. Et si cela provenait de gens du cru, ayant dépassé la supposée aliénation qu’on leur diagnostique, le discours passerait éminemment mieux. Car la forme importe largement sur la bonne tenue du débat.
Au fond, on en revient à l’accent, qui est loin d’être anodin : la militance écologique a pris en otage un projet dans un esprit somme toute colonial, avec l’idée d’un ordre public écologique qui passerait outre la volonté locale, cette dernière étant illégitime à leurs yeux. Elle l’est d’ailleurs probablement, au regard de leurs critères, et ceci je le comprends tout à fait.
Reste qu’on ne fait de la politique par des coups d’éclat permanents, qu’elle est aussi affaire de débats d’idées, de tendances lourdes et qu’il est probablement contre-productif de s’aliéner les derniers agriculteurs alors même que par leurs difficultés quotidiennes, ils sont susceptibles sur le moyen terme, à cette génération ou la prochaine, de s’ouvrir à d’autres conceptions, ce qu’ils font déjà d’ailleurs.
- Au-delà de tout ceci, je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. C’est peut-être là le seul point sur lequel j’ai fermement une opinion : comment est-il possible que la mise en eau d’une petite partie de vallée non habitée dans le Tarn suscite à ce point l’indignation ?
Tous les ans, en France, des millions de m² sont bouffés par l’étalement urbain, l’extension infinie des zones commerciales, phénomène quasi unique en Europe à ce stade. C’est là un phénomène de bitumisation autrement plus grave que la création d’une retenue d’eau dans le Tarn pour irriguer le maïs, qu’il sera toujours possible de rendre à la nature dans 40 ou 50 ans.
Je ne vois pas de militants écologistes faire le siège des zones commerciales qui sortent de terre, des lotissements de maisons jaunes à désormais parfois plus de 50km du centre-ville d’une grande ville. Pire, je constate que certaines personnalités politiques pourtant étiquetées « Verts » inaugurent sans problème des zones commerciales inutiles en proche banlieue bordelaise. Taxe professionnelle …
Le mouvement écologiste, à tout le moins une partie de celui-ci, préfère des mouvements d’éclat au fait de préparer les esprits pour l’avenir. Il est toujours plus facile d’exploiter l’exaltation des jeunes de 20 ans …
I – Un constat
Pas d’accent. Ce n’est pas un défaut rédhibitoire, il y a des gens estimables sans accent du Sud-Ouest, c’est même pour certaines de mes amies un atout charme supplémentaire. Mais s’agissant d’un projet d’envergure à peine locale, dont on attendrait qu’il oppose des gens du cru, l’on pouvait espérer que l’accent tarnais, qui n’a pas tout à fait disparu, parvienne pour une fois à passer le crible des médias.
Les CRS sont évidemment des fonctionnaires, mobiles, et en tout état de cause, ils sont muets. Leur expression est, disons, plutôt physique … Du côté de la militance écologique, le phrasé rhétorique comme le goût vestimentaire s’inscrivent nettement dans la lignée d’une internationale écologique, la même qui a investi l’Ariège dans les années 70 ou ultérieurement la vallée d’Aspe.
Je n’ai, à titre personnel, de sympathie immédiate, ni pour les uns, ni pour les autres. D’un côté, j’ai en horreur la violence policière, bien que je concède qu’il s’agisse là d’une des prérogatives de l’État dans le maintien de l’ordre. De l’autre côté, je suis incapable de la moindre empathie à l’endroit des « néos » à la sociologie politique adolescente, quand bien même je partagerais leur souci de protection de la Nature.
Bref, dans l’affaire de Sivens, je cherche les locaux, les premiers concernés, les aborigènes. J’ai donc scruté la moindre apparition de l’accent. Aucune chance qu’il ne débarque dans la bouche du conseiller général du Tarn chargé du dossier, qui parle un français politique policé, aussi bien pour justifier le projet que pour le suspendre, ce en quelques jours. Mais au détour d’un reportage radio, j’ai enfin entendu des gens du « Tar » : il s’agissait de l’un des agriculteurs qui localement aurait bénéficié du projet de retenue d’eau.
Ma lecture par l’accent est évidemment parcellaire et biaisée mais elle a au moins le mérite de replacer intuitivement la question dans un contexte. Du coup, pour me faire une opinion éclairée sur le sujet, qui passe outre les clichés dont je n’ai pas la prétention de croire que je n’y serais pas soumis, j’attends des réponses précises à des questions que je ne vois jamais posées.
II – Des questions
Mes questions sont les suivantes :
- Quelle est la structuration économique des exploitations agricoles bénéficiaires d’une retenue d’eau sur le Tescou ?
Je n’ai pas de données sur ce point. Mon intuition est que, conformément à ce qui se pratique dans le SO, il ne doit pas s’agir de grandes propriétés comme dans le Nord de la France. J’ai la sensation que les médias ne fouillent pas cette question par ignorance de la diversité agricole de la France.
Non pas d’ailleurs que cela changerait grand-chose à la légitimité du projet, sur laquelle je n’ai pas d’opinion, mais à tout le moins, cela permettrait d’échapper à des schèmes français tout « beaucerons » qui ne conçoivent les agriculteurs que comme d’importants céréaliers.
Au demeurant, je ne conteste pas les dérives locales céréalières. Elles sont réelles. Pas plus que je ne doute des collusions avec le monde politique, toujours très servile quand il s’agit d’aider les coopératives au rayonnement régional.
Reste que faire le procès de l’agriculture intensive par le bout de la chaîne, la construction d’une retenue d’eau, ne me semble pas très rationnel. Pour peu d’ailleurs que ladite agriculture soit véritablement intensive. Au demeurant, le maïs peut-il échapper à une relative intensivité de sa culture ? J’en doute.
- Pour quelle raison un projet somme toute banal, d’ampleur même modeste en comparaison d’autres réalisations, en tout état de cause foncièrement local, est-il devenu le point de ralliement de la militance écologique nationale ?
Je n’ai aucune donnée sur ce point non plus. Je suppute un travail de fond sur des années. J’ai vu chez moi la création du lac du Gabas, sur 213 ha, contre les maigres 42 ha projetés dans le Tarn pour le barrage de Sivens. Pourquoi le méga projet béarno-bigourdan est-il passé sans trop d’opposition quand le projet tarnais bloque ?
Il est probable qu’aux fins de mobiliser, la zone humide du Tescou ait eu plus d’importance que la vallée du Gabas qui serpentait dans un paysage de landes à touyas. Mais il est tout aussi probable que nous avons là l’action du hasard dans la cristallisation d’un conflit après Notre-Dame-des-Landes (qui n'a pas grand chose à voir).
En tout état de cause, on ne m’explique pas les raisons qui font que « Sivens » est devenu un emblème dans la mouvance écologiste.
- C’est quoi une zone humide ?
On m’en parle depuis une semaine maintenant, mais c’est quoi ? C’est pas humide une retenue d’eau ?
Je dis ça en plaisantant, mais à moitié seulement. Car en fait, la nature est plus forte que nous, elle sait réutiliser nos créations. Une retenue d’eau, c’est par exemple une invitation pour les oiseaux à venir y nidifier.
Les documents techniques préexistant à la déclaration d’utilité publique traitent fatalement de cette question, sous la forme d’un bilan coût-avantage. Telle espèce va pâtir que l’on noie une partie de la vallée, telle autre au contraire va se réinstaller. La législation est aujourd'hui suffisamment contraignante.
- Le tribunal administratif, anyone ?
Les recours ne sont certes pas suspensifs mais une collectivité ne s’engage pas à débuter les travaux si c’est attaqué en justice, du fait du risque de devoir tout remettre en état. Beaucoup d’actes peuvent s’attaquer devant le TA compétent, notamment la DUP. On en est où ? Ils ont attaqué ?
III – Mon avis
Bref, une fois de plus, je suis mal informé sur des points pourtant cruciaux du débat. Je ne parviens donc pas à me forger une opinion définitive même si sur certains points, j’ai des idées assez nettes :
- Contrairement à ce que l’on entend, il n’y a pas eu faillite de la démocratie, puisque le projet a fait l’objet d’un débat politique au sein de la seule institution légitime pour voter le projet en question, le conseil général.
La démocratie locale est une réalité, et ce n’est pas parce que ce qui est voté déplait qu’il faut s’asseoir dessus, quand bien même ainsi qu’exposé précédemment, l’on peut dénoncer certaines collusions.
Il y a dans la mouvance écologiste un substrat internationaliste, jamais loin du jacobinisme français. Je crois en sus que ladite mouvance communique très mal en singeant ce qui s’est fait dans les décennies précédentes, jusque dans les oripeaux les plus ridicules (un nouveau Larzac …).
Je pense que sont beaucoup plus efficaces des mouvements qui naissent de la base, au sein même des agriculteurs, comme on le constate au Pays Basque français où l’opposition à la Chambre d’Agriculture de Pau attise les passions et renforce le mouvement abertzale. Cela exige un travail sur plusieurs décennies, avec des précurseurs notamment, qu’il convient d’identifier pour les soutenir.
On dira : oui, certes, mais l’agriculteur tarnais est aliéné, il ne sait plus où sont ses intérêts. Soit, mais ce n’est certainement pas en le frustrant dans ce qui est un projet dont la finalité est avant tout sa subsistance qu’il pourra le comprendre. Et si cela provenait de gens du cru, ayant dépassé la supposée aliénation qu’on leur diagnostique, le discours passerait éminemment mieux. Car la forme importe largement sur la bonne tenue du débat.
Au fond, on en revient à l’accent, qui est loin d’être anodin : la militance écologique a pris en otage un projet dans un esprit somme toute colonial, avec l’idée d’un ordre public écologique qui passerait outre la volonté locale, cette dernière étant illégitime à leurs yeux. Elle l’est d’ailleurs probablement, au regard de leurs critères, et ceci je le comprends tout à fait.
Reste qu’on ne fait de la politique par des coups d’éclat permanents, qu’elle est aussi affaire de débats d’idées, de tendances lourdes et qu’il est probablement contre-productif de s’aliéner les derniers agriculteurs alors même que par leurs difficultés quotidiennes, ils sont susceptibles sur le moyen terme, à cette génération ou la prochaine, de s’ouvrir à d’autres conceptions, ce qu’ils font déjà d’ailleurs.
- Au-delà de tout ceci, je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. C’est peut-être là le seul point sur lequel j’ai fermement une opinion : comment est-il possible que la mise en eau d’une petite partie de vallée non habitée dans le Tarn suscite à ce point l’indignation ?
Tous les ans, en France, des millions de m² sont bouffés par l’étalement urbain, l’extension infinie des zones commerciales, phénomène quasi unique en Europe à ce stade. C’est là un phénomène de bitumisation autrement plus grave que la création d’une retenue d’eau dans le Tarn pour irriguer le maïs, qu’il sera toujours possible de rendre à la nature dans 40 ou 50 ans.
Je ne vois pas de militants écologistes faire le siège des zones commerciales qui sortent de terre, des lotissements de maisons jaunes à désormais parfois plus de 50km du centre-ville d’une grande ville. Pire, je constate que certaines personnalités politiques pourtant étiquetées « Verts » inaugurent sans problème des zones commerciales inutiles en proche banlieue bordelaise. Taxe professionnelle …
Le mouvement écologiste, à tout le moins une partie de celui-ci, préfère des mouvements d’éclat au fait de préparer les esprits pour l’avenir. Il est toujours plus facile d’exploiter l’exaltation des jeunes de 20 ans …